بسم الله الرحمن الرحيم
Conseils pour apprendre le coran (8/8)
Septième Règle
Ne pas laisser une sourate complète jusqu’à avoir lié la première partie à la dernière
Après avoir terminé une sourate du Qur’an, il est préférable de ne pas aller vers une autre sourate tant que l’on n’a pas perfectionné sa mémorisation et la connexion de sa première partie à sa dernière, au point que la langue peut couler dans la récitation du début à la fin.
Il doit être capable de la réciter sans devoir réfléchir ou rencontrer des difficultés dans la mémorisation des versets.
Plutôt, la mémorisation (et la récitation) de ces versets doit ressembler à de l’eau (gracieuse) et il faut réciter ces versets sans hésitation, même si l’esprit est occupé à d’autres choses, loin du sens de ces versets.
Il doit être comme la personne qui récite sourate Al-Fatiha, sans difficulté ou sans devoir réfléchir.
Cela vient en répétant fréquemment ces versets et en les récitant souvent.
Cependant le mémorisation de chaque sourate du Qur’an ne ressemblera pas à celle de Al-Fatiha, sauf exception, mais l’intention et le désir doivent être d’essayer de faire ainsi.
Donc, il est nécessaire lorsqu’on termine une sourate et qu’elle est fermement établie dans l’esprit, que son début est lié à sa fin et que celui qui apprend n’aille pas à une autre sourate tant qu’il ne l’a pas mémorisé avec précision.
Huitième Règle
Réciter à d’autres
Il est nécessaire pour celui qui apprend de ne pas dépendre de lui pour sa mémorisation.
Plutôt, il doit évaluer sa mémorisation en récitant les versets ou sourates à quelqu’un d’autre, ou il doit les réciter en suivant le mushaf.
Et combien cela serait excellent si la personne avait avec lui un hafidh précis (qui évaluerait sa mémorisation).
Ceci, pour que celui qui apprend prenne conscience qu’il peut être distrait ou confus dans sa récitation (sans le savoir).
Beaucoup parmi nous qui mémorisons une sourate faisons des erreurs et la personne peut ne pas s’en rendre compte jusqu’à ce qu’elle regarde dans le mushaf.
De plus, celui qui apprend peut ne pas réaliser tout seul où il fait une erreur dans sa récitation, et ce malgré le fait qu’il récite en utilisant un mushaf.
Pour cette raison, faire écouter sa récitation du Qur’an est le moyen de connaître ses erreurs et d’en être conscient.
Article tiré du site troid.org
Extrait du livre Al-Qawa’id adh-Dhahabiya lil-hifdhil-Quran il-Adhimcopié de salafs.com