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Histoire : Comment le Coran a été retranscrit et compilé

Comment le Coran a été retranscrit et compilé

كتابة القرآن وجمعه

لكتابة القرآن وجمعه ثلاث مراحل‏:‏

المرحلة الأولى‏:‏ في عهد النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ وكان الاعتماد في هذه المرحلة على الحفظ أكثر من الاعتماد على الكتابة، لقوة الذاكرة وسرعة الحفظ وقلة الكاتبين ووسائل الكتابة، ولذلك لم يجمع في مصحف بل كان من سمع آية حفظها، أو كتبها فيما تيسر له من عسب النخل، ورقاع الجلود، ولخاف الحجارة، وكسر الأكتاف وكان القراء عددًا كبيرًا‏.‏

La retranscription du Coran et sa compilation.

La retranscription du Coran a connu 3 périodes :

La première période : Au temps du prophète  ـ صلى الله عليه وسلم ـoù les gens comptaient davantage sur la mémorisation que sur la retranscription pour plusieurs raisons : ils étaient dotés d’une mémoire puissante et donc ils trouvaient une facilité à mémoriser d’autant plus qu’il y avait peu de personnes sachant écrire et les outils d’écriture étaient limités, c’est pour cette raison que le Coran n’était pas encore compilé, alors celui qui entendait un verset l’apprenait par cœur, ou bien il l’inscrivait sur ce qu’il pouvait tel que sur des feuilles de palmier, des peaux de bêtes mortes, des pierres plates, des omoplates…

A cette époque, ceux qui avaient mémorisés le Coran étaient nombreux.

المرحلة الثانية‏:‏ في عهد أبي بكر رضي الله عنه في السنة الثانية عشرة من الهجرة‏.‏ وسببه أنه قتل في وقعة اليمامة عدد كبير من 

فأمر أبو بكر رضي الله عنه بجمعه لئلا يضيع، ففي صحيح البخاري‏ »‏ ‏[‏أخرجه البخاري كتاب التفسير باب قوله‏:‏ ‏

{‏لقد جاءكم رسول من أنفسكم عزيز عليه ما عنتم‏}

‏ أن عمر بن الخطاب أشار على أبي بكر ـ رضي الله عنهما ـ بجمع القرآن بعد

 وقعة اليمامة، فتوقف تورعا، فلم يزل عمر يراجعه حتى شرح الله صدر أبي بكر لذلك، فأرسل إلى زيد بن ثابت فأتاه، وعنده عمر فقال له أبو بكر‏:‏ إنك رجل شاب عاقل لا نتهمك، وقد كنت تكتب الوحي لرسول الله ـ صلى الله عليه وسلم ـ فتتبع القرآن فاجمعه، قال‏:‏ فتتبعت القرآن أجمعه من العسب واللخاف وصدور الرجال، فكانت الصحف عند أبي بكر حتى توفاه الله، ثم عند عمر حياته، ثم عند حفصة بنت عمر ـ رضي الله عنهما ـ‏.‏ رواه البخاري مولا‏.‏

La deuxième période : A l’époque du califat d’Abû Bakr –qu’Allah l’agrée- en l’an 12 de l’hégire lorsqu’un grand nombre de compagnons ayant mémorisés le Qor’an périrent lors de la bataille d’Al Yamâmah.

A la suite de cela, Abû Bakr ordonna de compiler le Coran afin qu’il ne soit pas perdu.

En effet, Al Bukhâri rapporte dans son recueil (le Livre du tafsîr- Chapitre concernant la parole d’Allah « Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez ») qu’Omar suggéra à Abû Bakr de compiler le Coran à la suite des événements d’Al Yamâmah, Abû Bakr hésita longuement par crainte de faire une chose que le Messager d’Allâh n’a pas faite.

Mais ‘Omar n’a cessé d’en discuter avec lui jusqu’à ce qu’Allâh ouvre sa poitrine et qu’il partage l’opinion de `Omar.

Abû Bakr fit appel à Zayd ibn Thâbit qui se rendit aussitôt chez Abû Bakr, ce dernier lui dit en présence d’Omar :

« Zayd, tu es un homme jeune sage et nous n’avons pas de suspicion à ton égard. Tu écrivais la révélation pour le Messager d’Allâh – paix et bénédiction sur lui – alors poursuis le Coran et compile-le. ».

Je m’employai donc à suivre le Coran le compilant des feuillets, des omoplates, des feuilles de dattiers et des poitrines des hommes.

Les feuillets où le Coran fut ainsi compilé furent conservés chez Abû Bakr jusqu’à ce qu’Allâh le rappelle à Lui puis chez `Omar jusqu’à ce qu’Allâh le rappelle à Lui à son tour, puis chez Hafsah la fille de `Omar. 

المرحلة الثالثة‏:‏ في عهد أمير المؤمنين عثمان بن عفان رضي الله عنه في السنة الخامسة والعشرين، وسببه اختلاف الناس في القراءة بحسب اختلاف الصحف التي في أيدي الصحابة ـ رضي الله عنهم ـ فخيفت الفتنة، فأمر عثمان رضي الله عنه أن تجمع هذه الصحف في مصحف واحد؛ لئلا يختلف الناس، فيتنازعوا في كتاب الله تعالى ويتفرقوا‏.‏

ففي ‏ »‏ صحيح البخاري ‏ »‏ ‏[‏أخرجه البخاري كتاب فضاءل القرءان باب جمع القرءان حديث رقم ‏(‏4987‏)‏‏.‏

‏]‏ أن حذيفة بن اليمان قد على عثمان من فتح أرمينية وأذربيجان، وقد أفزعه اختلافهم في القراءة، فقال‏:‏ أمير المؤمنين أدرك هذه الأمة قبل أن يختلفوا في الكتاب اختلاف اليهود والنصارى، فأرسل عثمان إلى حفصة، ففعلت، فأمر زيد بن ثابت، وعبد الله بن الزبير، وسعيد بن العاص، وعبد الرحمن بن الحارث بن هشام فنسخوها في المصاحف‏.‏ وكان زيد بن ثابت أنصاريا والثلاثة قرشييت – وقال عثمان للرهط الثلاثة القرشيين‏:‏ إذا اختلفتم أنتم وزيد بن ثابت في شيء من القرآن فاكتبوه بلسان قريش؛ فإنما نزل بلسانهم، ففعلوا حتى إذا نسخوا الصحف في المصاحف، رد عثمان الصحف إلى حفصة، وأرسل إلى كل أفق بمصحف مما نسخوا، وأمر بما سواه من القرآن في كل صحيفة أو مصحف أن يحرق‏.‏

La troisième période : Au temps du califat d’Othman ibn ‘Affân –qu’Allah l’agrée- en l’an 25 de l’hégire lorsque sont apparues les divergences dans la lecture et la récitation dues aux différents exemplaires qui étaient entre les mains des compagnons, craignant que les gens ne se divisent au sujet du Livre d’Allah, le calife ordonna d’uniformiser officiellement les copies.

Al-Bukhârî rapporte dans son recueil que Hudhayfah Ibn Al-Yamân, en provenance du front d’Arménie et d’Azerbaïdjan où il combattait avec les troupes d’Irak, inquiété par leurs différends à propos de la récitation, alla voir `Uthmân et lui dit : « Ô Prince des Croyants ! Fais quelque chose avant que cette oummah ne se divise au sujet du Livre comme les juifs et les chrétiens ! » `Uthmân envoya un émissaire à Hafsah avec pour message : « Envoie-nous les parchemins afin que nous les recopiions dans les codex, puis ils te seront restitués. » Hafsah envoya les parchemins à `Uthmân qui ordonna à Zayd Ibn Thâbit, `Abdullâh Ibn Az-Zubayr, Sa`îd Ibn Al-`Âset `Abd Ar-Rahmân Ibn Al-Hârith Ibn Hishâm de les recopier dans les codex.

Il dit aux trois qurayshites : « Si vous divergez avec Zayd Ibn Thâbit sur quelque chose dans le Coran, inscrivez-le selon la langue de Quraysh car il a été révélé dans cette langue.

Lorsqu’ils eurent achevé la copie des parchemins dans les codex, `Uthmân restitua les parchemins à Hafsah et envoya dans chacune des grandes régions l’un des codex ainsi copiés et ordonna que soit brûlé tout autre support du Coran que ce soit un parchemin ou un codex. 

[Sahih Al Bukhâri- le livre des mérites du Coran- Chapitre compilation du Coran- Hadith n°4987]

والفرق بين جمعه وجمع أبي بكر ـ رضي الله عنهما ـ أن الغرض من جمعه في عهد أبي بكر الله عنه تقييد القرآن كله مجموعا في مصحف، حتى لا يضيع منه شيء دون أن يحمل الناس على الاجتماع على مصحف واحد؛ وذلك أنه لم يظهر أثر لاختلاف قراءاتهم يدعو إلى حملهم على الاجتماع على مصحف واحد‏.‏

La différence entre la compilation d’Othmân et la compilation faite sous le califat d’Abû Bakr c’est que l’objectif au temps d’Abû Bakr visait à réunir les feuillets du Qor’an dans un seul exemplaire où il n’y avait pas encore de divergences sur la lecture.

وأما الغرض من جمعه في عهد عثمان رضي الله عنه فهو تقييد القرآن كله مجموعا في مصحف واحد، يحمل الناس على الاجتماع عليه لظهور الأثر المخيف باختلاف القراءات‏.‏

Quant à la compilation faite par ‘Othmân, c’était dans le but d’unir les gens autour d’un unique codex réunissant l’ensemble des lectures.

وقد ظهرت نتائج هذا الجمع حيث حصلت به المصلحة العظمى للمسلمين من اجتماع الأمة، واتفاق الكلمة، وحلول الألفة، واندفعت به مفسدة كبرى من تفرق الأمة، واختلاف الكلمة، تفشو البغضاء، والعداوة‏.‏

وقد بقي على ما كان عليه حتى الآن متفقا عليه بين المسلمين متواترا بينهم، يتلقاه الصغير عن الكبير، لم تعبث به أيدي المفسدين، ولم تطمسه أهواء الزائغين‏.‏ فلله الحمد لله رب السماوات ورب الأرض رب العالمين‏.‏

Et très certainement cette compilation a été très bénéfique, en effet, la communauté est unie, c’était donc la solution qui a pu faire éloigner les divisions et le sentiment de haine au sein de la communauté. Et jusqu’au jour d’aujourd’hui, cet exemplaire demeure tel quel entre les mains des musulmans, c’est ainsi qu’il se transmet chez les petits et les plus grands, et les injustes n’ont jamais parvenu à l’altérer.

La louange appartient à Allah le Seigneur des cieux et de la terre, Seigneur de l’Univers.


أصول في التفسير محمد بن صالح بن محمد العثيمين

Oussoul at tafsir Cheikh 3outheymine رحمه الله

Traduction Darataalibat

Récit de la vache (sourate al baqarah)

بسم الله الرحمن الرحيم

Récit de la vache (Sourate al baqarah)

Le Tout-Puissant rappelle aux fils Israël dans plusieurs versets du Quran Ses bienfaits sur eux, et particulièrement le miracle qu’Il produisit au sujet de la vache

 Ibn Abi Hatim rapporta que Obayda As-Salmani dit :

Il y avait un israélite qui était stérile mais très riche.

Son neveu était son héritier légal.

Un soir, il tua son oncle, porta son cadavre et le déposa devant la porte d’un habitant.

Le lendemain, il demanda le prix de sang de son oncle.

Les hommes se préparèrent à venger sa mort.

Des sages leur dirent :

Pourquoi voulez-vous vous entretuer alors que vous avez un Messager d’Allah parmi vous ?

Ils se rendirent auprès de Moussa عليه و سلم et lui racontèrent l’histoire, il leur dit :


إِنَّ اللَّهَ يَأْمُرُكُمْ أَن تَذْبَحُوا بَقَرَةً ۖ قَالُوا أَتَتَّخِذُنَا هُزُوًا ۖ قَالَ أَعُوذُ بِاللَّهِ أَنْ أَكُونَ مِنَ الْجَاهِلِينَ 

 » Certes, Allah vous ordonne d’immoler une vache.

Ils dirent : Nous prends-tu en moquerie ?.

Qu’Allah me garde d’être du nombres des ignorants. »


S’ils n’avaient pas objecté, la vache aurait été sacrifiée pour épargner leur sang, mais ils s’obstinèrent.

Ils cherchèrent la vache avant de la trouver chez un homme.

Ce dernier leur dit : Je ne la céderai qu’avec son poids en or.

Ils payèrent le prix demandé et égorgèrent la vache, puis frappèrent le cadavre de l’homme tué avec quelques-unes de ses parties.

Il se leva et les hommes lui demandèrent le nom de celui qui l’avait tué.

Il leur montra son neveu avant de mourir à nouveau.

Le neveu n’eut pas le droit à l’héritage.

Depuis, le tueur n’a plus le droit à l’héritage dans la législation islamique.

Ce récit fut rapporté par Ibn Jarir.

Et Allah est plus savant.

تفسير ابن كثير Extrait Tafsir ibn kathir

Darataalibat.

A la découverte des katatibs كتاتيب (koutab)

A la découverte des katatibs كتاتيب (koutab)

A l’époque la mosquée n’était pas uniquement un lieu d’adoration, mais elle jouait le rôle d’un institut à part entière où les musulmans y apprenaient la lecture, l’écriture, le Coran, la jurisprudence, la langue arabe et bien d’autres sciences religieuses.

Par la suite, nous avons vu naître proche des mosquées ce que l’on appelle « koutâb » , endroit consacré particulièrement à l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du Coran avec une approche de langue arabe.

Le koutab représentait en quelque sorte l’école primaire actuelle et les katâtîb étaient répandus à tel point que l’on pouvait compter environ 300 katâtîb dans une seule et même ville ! Parfois, un koutab comptait à lui seul plusieurs centaines voir des milliers d’élèves.

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Ensuite, sont apparues les madâris, construites près des mosquées et des katâtîb, ces écoles avaient la place des lycées et facultés que nous connaissons de nos jours.

L’enseignement y était totalement gratuit et accessible à n’importe quelle classe sociale. En effet, il n’y avait aucune distinction entre le fils d’un pauvre et le fils d’un riche ou bien entre le fils d’un commerçant, d’un ouvrier ou encore d’un artisan, plutôt, tous s’asseyaient les uns à côté des autres.

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On trouvait dans ces écoles deux sections distinctes : la section internat qui était prévue pour les étrangers ne pouvant être à la charge de leurs proches.

Alors, ils y séjournaient à titre gratuit, nourris, logés, ils avaient la possibilité d’accomplir des actes d’adoration, ou encore de lire, puisque chaque école disposait d’une salle de prière, de plusieurs salles de cours, d’un dortoir, d’une bibliothèque, d’une cuisine ainsi que d’une salle d’eau ; et pour certaines d’entre elles, ces écoles étaient même équipées de cours extérieures pour une pratique sportive…

Les dirigeants et hauts responsables de ces madâris faisaient parti des meilleurs savants et pour la plupart, réputés.

Dans les débuts de l’Islam, les enseignants ne prenaient aucun salaire en contrepartie de leur travail, ce n’est qu’après que le développement économique et social ont pu contribuer à la construction de ces madâris et que des fonds ont pu être récoltés pour entretenir ces écoles et rémunérer les professeurs, que ces professeurs ont obtenu un salaire plus ou moins important, mais qui de façon générale couvrait suffisamment leurs besoins.

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Pour pouvoir enseigner dans ces écoles, seul le professeur titulaire d’une attestation auprès d’un savant pouvait le faire. La tradition voulait que le cheikh écoute son élève lors des assises spécifiques ou bien que l’élève cite le nom de son cheikh dans sa chaîne transmission après sa mort, preuve faisant foi de cet héritage dans la science.

On comptait plusieurs types de madâris : certaines madâris étaient consacrées à l’apprentissage du Saint Coran, de sa mémorisation, sa récitation et son tafsir , d’autres -majoritairement-étaient spécifiques à l’étude du hadith , d’autres étaient ouvertes à la jurisprudence, ainsi, chaque madhhab a édifié sa propre école.

On trouvait également des écoles de médecine, des écoles uniquement pour les orphelins…

A ce propos, le savant An Nou’aymi (savant du 10e siècle hégirien ) cite dans son livre intitulé « L’étudiant au temps des madâris » : « Quant aux écoles de Damas, il y avait 7 écoles coraniques, 16 écoles de hadith, 3 écoles pour l’apprentissage du Coran et du hadith en même temps, 63 écoles chafi’ites, 52 écoles hanafites, 4 écoles malikites et 11 écoles hanbalites…sans compter les écoles de médecine et les autres écoles… »

Extrait de « Parmi les merveilles de notre civilisation » Moustafa As-Sibâi.

Traduction et correction : Darataalibat

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Ce verset englobe toute la médecine

بسم الله الرحمن الرحيم

Allâh تعالى a dit (traduction rapprochée) :

« Et mangez et buvez; et ne commettez pas d’excès, car Il (Allâh) n’aime pas ceux qui commettent des excès. » (Sourate Al-A’raf verset 31)

Les savants expliquent que ce verset englobe toute la médecine, la modération dans la nourriture et la boisson comptant parmi les plus grandes causes qui préservent la santé.

Et parmi ce qui prouve la préservation de la santé en islâm, il y a le fait qu’il ait interdit l’alcool, et nul n’ignore l’étendue des effets néfastes que provoque l’alcool sur la santé.

En effet, il affaibli le coeur, effrite les reins, déchire le foie… et bien d’autres dégâts sont liés à la consommation de l’alcool.

Et parmi cela, il y a le fait que l’islâm ait interdit les turpitudes comme la fornication et l’homosexualité, et nul n’ignore les effets néfastes qu’elles provoquent.

Et parmi ceux-ci, les effets néfastes liés à la santé qui n’ont été découverts que récemment comme la syphilis, la gonorrhée, l’herpès, et sida et autres.

Et parmi ce qui prouve la préservation de la santé en islâm, il y a le fait que l’islâm ait interdit la viande de porc, connue de nos jours pour engendrer de nombreuses maladies dont l’une des plus concernée est le ver solitaire qui impacte terriblement la personne et qui cause sa mort dans la plupart des cas.

Et parmi les indications prouvant ceci, c’est-à-dire la préservation de la santé en islâm, figurent les découvertes relatives aux secrets que renferment les ablutions.

En effet, les ablutions préviennent contre les maladies dentaires et des fosses nasales.

Qui plus est, elles constituent un des remparts les plus importants contre la tuberculose, si bien que certains médecins ont affirmé :

« La principale porte d’entrée de cette maladie mortelle est le nez.

Des fosses nasales lavées quinze fois par jour sont plus à même d’être débarrassées de ce qui pourrait être la cause de cette terrible maladie. »

C’est pourquoi, cette maladie est rare chez les musulmans et répandue chez les occidentaux ; et la raison de cela, c’est que les musulmans se purifient cinq fois par jour pour la prière et lors de chaque purification, le musulman nettoie son nez à une, deux ou trois reprises.

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân – الشيخ محمد سعيد رسلان

✅ Publié par la chaîne Youtube – Ceci est notre croyance

Reprise sur le site 3ilm char3i.


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Qu’est-ce que les 7 terres ? Tafsir ibn kathirرحمه الله

بسم الله الرحمن الرحيم

7 terres

 »Et quant à la parole d’Allah ta’âlâ (Allah qui a créé sept cieux et autant de terres) :

c’est-à-dire aussi sept terres, comme il a été rapporté authentiquement dans les deux recueils de hadiths d’Al Bukhâri et Mouslim :

« Celui qui aura usurpé ne serait-ce qu’un empan de terrain le portera en carcan depuis sept terres » et également dans sahih al Bukhâri :

« Celui qui aura usurpé ne serait-ce qu’un empan de terrain sera englouti par cette terre le jour de la Résurrection jusqu’à la septième terre. »

Nous avons cité les versions et les chaînes de transmission de ce hadith au début du livre « Al bidâya wa-n-nihâya » lorsque nous avons évoqué la création de la Terre, et la louange appartient à Allah.

Et quiconque a interprété ’ les sept terres’ par les sept continents, s’est vraisemblablement trompé, sombrant alors dans la mauvaise interprétation, contredisant le Coran et les hadîths sans argument.

Il a été mentionné précédemment dans le commentaire de la sourate Al Hadîd verset 3 (A Lui appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il fait vivre et il fait mourir, et Il est Omnipotent.) : c’est-à-dire les sept terres, nous y avons évoqué la distance entre chacune de ces terres et dont l’épaisseur (de chaque terre) équivalait à une distance de 500 années, ceci est la parole d’ibn Mas’oud et d’autres.

Et il est dit dans un autre hadith : « Les sept cieux et tout ce qu’ils contiennent, et ce qu’il y a entre chaque ciel, ainsi que les sept terres et ce qu’elles contiennent et ce qu’il y a entre elles, comparés au kursiy ne sont que comme un anneau de fer jeté dans un désert. »

[Tafsir Ibn Kathir : sourate at Talâq v.12

وقوله تعالى ( ومن الأرض مثلهن ) أي سبعا أيضا ، كما ثبت في الصحيحين  » من ظلم قيد شبر من الأرض طوقه من سبع أرضين «  وفي صحيح البخاري  » خسف به إلى سبع أرضين «  وقد ذكرت طرقه وألفاظه وعزوه في أول  » البداية والنهاية «  عند ذكر خلق الأرض ولله الحمد والمنة .
ومن حمل ذلك على سبعة أقاليم فقد أبعد النجعة ، وأغرق في النزع ، وخالف القرآن ، والحديث بلا مستند . وقد تقدم في سورة الحديد عند قوله : ( هو الأول والآخر والظاهر والباطن ) [ الآية : 3 ] ذكر الأرضين السبع ، وبعد ما بينهن ، وكثافة كل واحدة منهن خمسمائة عام ، وهكذا قال ابن مسعود وغيره ، وكذا في الحديث الآخر  » ما السماوات السبع ، وما فيهن ، وما بينهن ، والأرضون السبع ، وما فيهن ، وما بينهن في الكرسي إلا كحلقة ملقاة بأرض فلاة « 

http://quran.ksu.edu.sa/tafseer/katheer/sura65-aya12.html#katheer

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