Le complexe roi Fadh رحمه الله pour l’impression du Coran à Médine constitue l’une des réalisations les plus importantes dans ce domaine.
Il est l’un des plus grands en son genre dans le monde entier.
Il assure un important service à la communauté musulmane en mettant à sa disposition le Livre d’Allah dans plusieurs formats et divers types d’impressions.
Ce complexe est chargé d’imprimer, vérifier et distribuer le Coran aux différents pays.
On y posa la première pierre en l’année 1403 hégirien ( Novembre 1982 ) et fut inauguré en 1405 hégirien ( Octobre 1984 ).
Il s’étend sur une superficie de 250000 mètre carré.
Il a pour but
D’imprimer le Coran et de le traduire ( le complexe a traduit dans 40 langues différentes).
D’enregistrer la récitation du Coran par la voix des plus grands récitateurs et de propager la Sunna et la biographie du Prophète صلى الله عليه و سلم dans toute son authenticité.
Répondre aux besoins des mosquées du monde entier en nombre de copies du Coran.
Superviser les recherches et les études relatives aux sciences du Coran, de la Sunna et la Biographie du Prophète صلى الله عليه و سلم .
L’impression s’effectue en plusieurs étapes :
1 – La calligraphie
2 – L’ impression avant d’entamer
3 – La reliure.
Pour s’assurer que le travail imprimé soit dénudé de toute erreur, voici quelques démarches effectuées tout au long du procédé.
Un groupe qualifiés exécute la tache de vérifier minutieusement le texte avant qu’il ne passe à l’imprimerie pour assurer qu’il est conforme à la copie approuvé par le comité.
Quand une erreur est découverte, la machine doit être arrêtée et l’erreur rectifiée.
Après impression, les copies sont envoyées aux départements de rassemblements, de coupure et de reliure.
La production annuelle atteint 12 millions de copies et livrées dans plus de 80 pays.
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.
Le Souverain des hommes,
Dieu des hommes,
contre le mal du mauvais conseiller, furtif,
qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain ».
1.« Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur (Rabb) des hommes ».
C’est à dire : auprès d’Allah [gloire et pureté à Lui], car c’est Lui le Seigneur des hommes, mais également des anges, des djinns, des cieux et de la terre, du soleil et de la lune.
Bien qu’Il soit le Seigneur de toute chose, Allah cite spécifiquement ici les hommes car cela correspond au sujet que va aborder cette sourate.
2. « Le Souverain (Malik) des hommes ».
C’est-à-dire : Le Souverain qui dispose de l’autorité suprême et du pouvoir absolu sur les hommes.
3. « Dieu (Ilâh) des hommes ».
C’est-à-dire : Celui à qui ils doivent adresser leur adoration, car celui qui est dignement adoré, celui que les cœurs adorent, aiment, et vénèrent, c’est Allah gloire et pureté à Lui.
4. « Contre le mal du mauvais conseiller, furtif, qui souffle le mal dans les poitrines des hommes. »
« Al Waswasa » désigne toutes les mauvaises idées, illusions et autres imaginations qui traversent les esprits.
Quant au terme « Al Khannâs », il renvoie à ce celui qui se retire, recule, et disparaît lorsque l’on invoque Allah, autrement dit : au « Shaytân ».
C’est ce qui explique que lors de l’appel à la prière (Al Adhân), ce dernier se sauve en émettant des pets afin de ne pas l’entendre et qu’il revient une fois l’appel achevé.
De même, le second appel (Al Iqâma) provoque de sa part la même réaction, après quoi il revient à la charge pour perturber l’individu dans sa prière en lui remémorant des choses auxquelles il ne pensait même pas, au point de lui faire oublier combien de rak‘âtes il a accomplies.
On rapporte par ailleurs dans le « Musnad » de l’Imâm Ahmad que « lorsque les ogres se manifestent, empressez-vous de faire l’Adhân », les « ogres » désignant des shayâtîn qu’un voyageur (ou qu’une personne) en solitude imagine comme des choses effrayantes, un ennemi ou autre chose semblable, et qui se dissipe dés lors que l’individu se met à faire l’Adhân.
5. « Qu’il (le conseiller) soit un djinn ou un être humain ».
Les mauvaises suggestions peuvent émaner aussi bien des djinns, en ce que ces derniers circulent en l’être humain comme le sang dans les veines, que des hommes ; et Allah sait combien sont ceux qui inspirent le mal et l’embellissent à l’individu au point de le convaincre d’admettre le mal et de l’appliquer.
Le prophète صلى الله عليه وسلم avait pour coutume, une fois dans son lit, de lire ces trois sourates que sont « Al Ikhlâs », « Al Falaq » et « An-Nâs », puis de souffler dans ses mains pour essuyer ensuite son visage ainsi que toutes les parties qu’il pouvait atteindre de son corps.
De même il les lisait après les cinq prières quotidiennes.
Il est donc du devoir de l’individu de chercher la Sunna et de l’appliquer telle qu’elle nous a été rapportée.
Source : Site de Cheikh Ibn ’Uthaymîne, rahimahou Allah.
Traduit de la rissala est de l’imam an-nawawi rahimahoullah (4 ème chapitre)
« Le adab de l’élève doit être le même que celui de l’enseignant, il doit :
S’écarter de tout ce qui va l’empêcher d’avancer dans son apprentissage sauf pour un besoin.
Nettoyer et purifier son cœur de toutes souillures pour être prêt à accueillir le qur-an et l accepter.
Être modeste pour la science car c’est par la modestie qu’il va
l’atteindre. Proverbe : « la science est une guerre contre l arrogance »
Être modeste vis a vis de son enseignant même si il est plus jeune, moins pieux ou moins célèbre que lui.
Obéir à son enseignant et le consulter quand il s’agit de prendre de ses conseils.
Prendre sa science que de ceux qui sont aptes de donner cette science et ceux dont on est sûr de leur religion.
toujours regarder son enseignant avec respect.
Penser qu’il est plus apte que lui et qu’il a plus de mérite que lui.
Être dans un habit propre et de préférence blanc quand il rentre voir son enseignant.
Utiliser assiwak.
Éloigner son cœur de toute chose inutile.
Ne jamais entrer chez son enseignant sans sa permission, sauf si celui-ci est lui autorise et qu il n’a pas besoin de lui demander l’autorisation.
Passer le salam a tout le monde en entrant et plus particulièrement à son enseignant et de même pour partir.
Ne pas enjamber les personnes assises .
S’asseoir là où il trouve une place sauf dans deux cas: Quand l’enseignant lui demande de s’avancer et quand cela ne dérange pas les personnes assises, ses camarades de classe.
Ne faire lever personne de sa place.
Ne jamais s’asseoir entre deux personnes sans leur autorisation. Si il l’autorise alors qu il se resserre sur lui-même pour pas les gêner.
D’après 3ali ibnou 3abdelmoutalib, parmi les droits des savants sur toi : Tu salues les gens et tu le salues d’une manière particulière.
Tu t’ assoies devant lui.
Ne pas faire des signes de main ou des yeux nombreux devant lui.
Ne pas dire le contraire de ce qu’il a dit ou “tel a dit le contraire de ce que tu as dit”.
Ne pas médire de lui.
Ne pas tirer sur ses habits.
Ne pas trop insister avec lui si il fait moins d’efforts.
Ne sois pas lassé de son enseignement quelque soit la durée de cet apprentissage.
Patienter en l’attendant si son enseignant s’absente, sauf si il n’a pas la capacité de le faire alors qu’il quitte l’assemblée.
Avoir un bon adab avec ses camarades de classe car cela représente le bon adab avec son enseignant.
S’asseoir devant son enseignant de la manière de celui qui vient apprendre.
Ne pas élever sa voix de façon inutile et sans raison.
Ne pas rire pendant le cours.
Éviter de trop parler sans raison.
Éviter de s’amuser, de faire des gestes inutiles et des mouvements inutiles mais être dirigé en direction de son enseignant.
Être a l’écoute de ce qu il dit.
Ne pas lire le qur-an a son cheikh dans le cas où le cheikh n’est pas de bonne humeur ou si il a soif, faim,sommeil, énervé,très heureux ou autre car il ne sera pas concentré et son cœur sera ailleurs. Mais il doit profiter des moments où l enseignant est motivé quand il n’a pas de soucis.
Patienter sur le mauvais adab de l’enseignant. Il ne faut pas que cela l’empêche de rester avec lui et d’apprendre.
Lui trouver des excuses.
Être une personne persévérante qui cherche a apprendre.
Ne pas se contente du peu qu’il sait, si il peut faire mieux.
Ne pas trop en faire, non plus, car il pourrait se lasser et perdre ce qu’il avait acquis avant. Et ses points-la divérent selon les personnes.
Patienter en attendant les chouyoukhs si il ne les trouve pas quand il arrive dans une assemblée sauf si il connaît leurs horaires.
Ne pas déranger le cheikh dans le cas où il arrive et qu’il le trouve endormi ou occupé et ne pas demander la permission d’entrer pour pas le déranger.
Profiter de faire plus d’efforts et apprendre dans les moments libres, où il est motivé, se sent fort physiquement et qu il n’a aucune autre préoccupation.
Profiter du temps libre et de la bonne santé avant la venue des soucis, du manque de temps, de la vieillesse,…
Profiter d’apprendre tôt le matin car le prophète a fait une dou3a pour mettre de la baraka dans le début de la matinée.
Ne pas être jaloux vis-à-vis de ses camarades et de ses frères.
Et le remède contre la jalousie c’est qu’il sache que la sagesse et la hikma d’allah a voulu que ce mérite ou cette qualité soit chez telle personne, qu’il ne déteste pas ce qu’allah a voulu mais qu’il l’accepte, qu’il ne s’oppose pas à cette volonté d’allah.
Ne pas se vanter de ce qu’il a acquis et ne pas agir avec ostentation ( al riya’).
Et le remède contre la vantardise c’est de se rappeler, sans cesse, que ce qu’il a acquit, ne vient pas par sa propre force mais seulement par la grâce d’allah qui a eu la bonté de l’orner de tel ou tel qualité.
Donc de ce fait, il n’a pas à se vanter de ses acquis qui ne viennent
pas de lui.
Le remède contre l’ostentation est qu’il sache que
riya’ lui annule ses actions dans l’au delà et lui enlève la baraka dans
la dounia .
Que conseillez-vous à une personne qui souhaite mémoriser le coran ?
Réponse :
Je lui conseille de commencer par la sourate Al-Baqara.
Sauf s’il ressent plus de facilité à commencer par la fin du coran, qu’il fasse alors ainsi.
Certains ont plus de facilité à le faire parce que les sourates sont courtes et qu’elles sont souvent réciter par les imams dans les mosquées.
S’il trouve cela plus simple alors qu’il commence par là. Je lui conseille aussi de réviser régulièrement ce qu’il a mémorisé comme l’a ordonné le Prophète صلى الله عليه وسلم .
Enfin, je lui conseille de se préoccuper d’avantage de ce qu’il a mémorisé plutôt que de chercher à mémoriser une grande quantité de sourates.
Mieux vaut accorder de l’importance à ce que l’on a déjà appris qu’à ce qu’on n’a pas encore appris.
[ Fatâwâ de Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine – الشيخ محمد بن صالح العثيمين – 📚 Kitâb Al-‘Ilm p.212]